Pascal Laplassotte

Né à Bordeaux, Vit à Bordeaux, travaille à Bordeaux… Voyage partout ailleurs !

Mon univers photographique démarre il y a environ 4 décennies autour d’un appareil argentique, le Praktica Mtl 3, dont la petite barre dans le viseur oscillait à travers un rond à mesure que j’en tournais les bagues et les boutons.

Je n’imaginais pas que la découverte en jeune autodidacte des trois mots de ce fameux triptyque « ouverture-vitesse-sensibilité » allait me dicter bien plus qu’une passion de vie. 

Depuis je n’ai jamais vraiment quitté l’argentique. Je fais toujours quelques pellicules avec mon Hasselblad 6x6 ou mon magique X-Pan 65x35 panoramique malgré un équipement complet aujourd’hui en Canon numérique, obligatoire pour mon travail.

La photo aérienne par drone, découverte il y a 3 ans, a révolutionné mes images de paysages, un autre angle, une nouvelle base pour tirer parti d’une lumière bien différence de celle du sol.

De l’architecture, ma formation de base, j’y puise la composition, le goût pour l’harmonie et la technique.

C’est également avec un grand plaisir que j’ai participé à la création du Musée-Atelier de la Photographie du Sud-ouest, dirigé par l’iconomécanophile Pascal Peyrot. Une magnifique exposition de près de 1000 pièces racontant aujourd’hui toute l’histoire de la photographie et du cinéma, situé à Beautiran (33). 

Restant passionné par les glaces et l’atmosphère qu’elles procurent grâce à une découverte d’un premier voyage en Islande il y a 12 ans.

J’ai toujours été fasciné par l’histoire de ces voyages vers les pôles, de Paul Emile Victor à Mike Horn, Mathieu Tordeur ou de Jean-Louis Etienne en passant par Nansen, le pionnier, Admusen, Charcot et bien d’autres …

Je ne suis pas un aventurier, juste un imaginateur d’images qui se donne la chance de parcourir d’extraordinaires paysages, pour simplement témoigner d’un présent qui nous échappe.

Cette année «  Parrain » du festival photo de Gruissan, une belle récompense pour ces images.

C’est un inestimable privilège de goûter, par exemple, à la solitude au Groenland, isolement rêvé du photographe.

J’y repars l’an prochain pour une destination encore plus Nord…    

L’important est toujours d’avoir un rêve d’avance sur le temps…